En 25 ans, le Sziget Festival de Budapest (7-13 août 2019) est devenu l'un des festivals rock phare en Europe....
A Budapest, mi-octobre, le Festival d'automne dédié aux nouveaux courants artistiques.
...
Langues officielles | hongrois |
Capitale | Budapest |
Président Premier ministre |
László Sólyom Ferenc Gyurcsány |
Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 108e 93 030 km² 0,74% |
Population - Totale (2005) - Densité |
Classé 78e 10 085 000 hab. 109 hab./km² |
Indépendance - Date |
de l'Autriche-Hongrie 31 octobre 1918 |
Gentilé | hongrois |
Monnaie | forint (HUF) |
Fuseau horaire | UTC +1 |
Hymne national | Isten áldd meg a magyart |
Domaine internet | .hu |
Indicatif téléphonique |
+3 |
Population
Les Hongrois s'appellent eux-mêmes Magyars (ce terme est parfois utilisé en français dans un contexte historique), ce qui explique le nom local du pays Magyarország. Avec la Pologne, la Slovaquie et la Tchéquie, elle forme le groupe de Visegrád. Recensement en 2001 : la population est en constante diminution depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et on estime qu'elle comptera 8.000.000 habitants vers 2050.
95-98% de la population parle le hongrois, une langue finno-ougrienne complètement différente des langues des pays voisins. Il y a plusieurs minorités ethniques, comme les Roms (5-6%), les Allemands (2%), les Slovaques (1%), les Croates (0,8%), les Roumains (0,3%),etc.
Plusieurs importantes minorités hongroises vivent à la frontière des pays voisins, en particulier en Slovaquie, en Roumanie (Transylvanie) et en Serbie (Voïvodine), ce qui n'est pas sans causer quelques problèmes diplomatiques en raison du nationalisme affiché par la droite populiste hongroise (proposition d'accorder le statut de citoyen hongrois à près de 3 millions de magyars qui vivent à l'étranger, proposition déjà rejetée au réferendum de l'automne 2005) .
Culte
La religion la plus importante en Hongrie est le catholicisme (67,5%), ainsi qu'une minorité calviniste non négligeable (20%). Les autres religions minoritaires comprennent les luthériens (5%) et les Juifs (0,2%).
Histoire
Selon les légendes, la Hongrie aurait été fondée par Árpád qui aurait conduit les Magyars dans les plaines de Pannonie au IXe siècle. En 955, la bataille du Lechfeld contre l'empereur germanique Othon arrêta leurs raids ravageurs.
Le Royaume de Hongrie a été établi en 1001 par le roi Étienne (Vajk de son vrai nom). Initialement l'histoire de la Hongrie se développa parallèlement à celle de la Pologne et de la Bohême, avec les nombreuses liaisons avec les papes et les empereurs du Saint Empire romain germanique. La Hongrie fut détruite en partie en 1241-1242 par les armées mongoles de la Horde d'Or.
La Hongrie devint progressivement un royaume important et indépendant qui a formé une culture centre-européenne distincte liée aux civilisations d'Europe occidentale plus importantes. Matthias Corvin règna sur la Hongrie de 1458 à 1490, il renforça la Hongrie et son gouvernement. Sous son règne, la Hongrie (en particulier les zones au nord, dont certaines font aujourd'hui partie de la Slovaquie) devint un centre artistique et culturel de l'Europe de la Renaissance. La culture hongroise a influencé d'autres cultures comme par exemple celle l'Union de la Pologne et de la Lituanie. Avec la Pologne et les terres tchèques, la Hongrie forma le Groupe de Visegrád. Depuis la fin des années 1990, une alliance politique du même nom existe avec la République tchèque, la Slovaquie et la Pologne.
L'indépendance hongroise s'est terminée avec sa conquête par l'Empire ottoman au début du XVIe siècle. Les parties de la Hongrie qui ne furent pas conquises par les Ottomans furent annexées par l'Autriche (dont les régnants acquirent le droit de porter le titre des rois hongrois en même temps) dans l'ouest, et à l'est devinrent la Transylvanie (principauté autonome selon le modèle utilisé par les turcs avec la Valachie et la Moldavie) où la noblesse magyare a préservé ses privilèges .
Après 150 ans, l'Autriche et ses alliés chrétiens reprirent le territoire de la Hongrie actuelle à l'Empire
ottoman avant la fin du XVIIe siècle.
Après la défaite finale des Turcs, un combat commença entre la nation hongroise et les rois Habsbourg pour la protection des droits des nobles (et ainsi pour garder l'autonomie de la Hongrie). Le combat contre l'absolutisme autrichien se transforma en un combat populaire pour la liberté, mené sans succès par un noble transylvanien, François II Rákóczy, entre 1703 et 1711. La révolution hongroise de 1848 contre les Habsbourgs (cf. Ferdinand Ier d'Autriche) et la guerre de 1848-1849 ont définitivement éliminé en Transylvanie le servage de la majorité orthodoxe roumaine (qui a activement soutenu les revolutionnaires hongrois) et raffermi les droits civils. Les Autrichiens ne furent finalement capables de régner qu'avec l'aide des Russes, les deux empires se partageant par la suite (fin XVIIIe siècle) des territoires en Slovaquie, Transylvanie, Pologne, Moldavie.
Grâce aux victoires contre l'Autriche de la coalition franco-italienne (bataille de Solférino, 1859) et par la Prusse (bataille de Königgratz, 1866), la Hongrie réussira finalement, en 1867, à devenir une partie autonome de l'Empire austro-hongrois et ce jusqu'à la chute de l'Empire à la fin de la Première Guerre mondiale. La Hongrie se sépara de l'Autriche le 31 octobre 1918.
En mars 1919, les communistes rejoignent le gouvernement, et en avril, Bela Kun proclame la République des Conseils (cf. Conseil ouvrier). Le gouvernement ne dura pas longtemps ; l'armée roumaine entre en Hongrie et occupe Budapest, les forces communistes sont vaincues et le régime soviétique est renversé le 6 août 1919.
En janvier 1920, des élections sont tenues pour élire une assemblée unicamérale. L'amiral Miklós Horthy est élu régent. En juin le Traité de Trianon est signé, fixant les frontières de la nouvelle Hongrie. En comparaison du royaume d'avant-guerre, la taille et la population de cette nouvelle Hongrie sont réduites d'environ deux-tiers, la totalité des minorités roumaines, slovaques, croates, serbes faisant le choix d'appartenir à leurs états nationaux. Mais les nouvelles frontières ne correspondent pas avec les frontières entre les peuples. Ainsi, plusieurs millions de hongrois se trouvent dans un nouveau pays. Cette question des frontières deviendra la source des nouveaux problèmes.
Miklós Horthy régne avec des pouvoirs autoritaires pendant la grande partie de la période d'entre-guerre et installe un régime nationaliste et irrédentiste dans une Hongrie repliée sur le souvenir du grand royaume d'avant-guerre.
Horthy s'allie avec l'Allemagne nazie dans les années 1930, dans l'espoir de revenir sur les pertes territoriales qui ont suivi la Première Guerre mondiale. La Hongrie est récompensée par Hitler par des territoires appartenant à la Tchécoslovaquie, à la Yougoslavie et à la Roumanie, et prend une part active dans la Seconde Guerre mondiale. Cependant, en octobre 1944, alarmé par la défection de la Roumanie, Hitler remplace Horthy par le collaborateur nazi hongrois Ferenc Szálasi et son Parti des Croix fléchées afin d'éviter la défection de la Hongrie du côté allié.
Plus de 450 000 Juifs et plusieurs centaines de Tziganes périrent en Hongrie horthyste.
À la suite de la chute de l'Allemagne nazie, la Hongrie fit partie de la zone d'influence soviétique et devint un État communiste après une courte période de démocratie en 1946-1947. En 1956, l'insurrection de Budapest et l'annonce du retrait du Pacte de Varsovie fut matée par une intervention militaire de l'Union soviétique et mena à la déposition et à l'exécution du Premier ministre communiste réformateur Imre Nagy. Des années 1960 jusqu'à la fin des années 1980 la Hongrie put apprécier son statut particulier parmi les pays du Bloc de l'Est, sous le pouvoir du leader communiste controversé János Kádár. À la fin des années 1980, la Hongrie fut à la tête du mouvement pour la dissolution du Pacte de Varsovie et s'orienta vers une démocratie multipartie et une économie de marché. À la suite de la chute de l'Union soviétique en 1991, la Hongrie développa des liens plus proches avec l'Europe occidentale, joignit l'OTAN en 1999 et l'Union européenne le 1er mai 2004.
Langues officielles | hongrois |
Capitale | Budapest |
Président Premier ministre |
László Sólyom Ferenc Gyurcsány |
Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 108e 93 030 km² 0,74% |
Population - Totale (2005) - Densité |
Classé 78e 10 085 000 hab. 109 hab./km² |
Indépendance - Date |
de l'Autriche-Hongrie 31 octobre 1918 |
Gentilé | hongrois |
Monnaie | forint (HUF) |
Fuseau horaire | UTC +1 |
Hymne national | Isten áldd meg a magyart |
Domaine internet | .hu |
Indicatif téléphonique |
+3 |
Population
Les Hongrois s'appellent eux-mêmes Magyars (ce terme est parfois utilisé en français dans un contexte historique), ce qui explique le nom local du pays Magyarország. Avec la Pologne, la Slovaquie et la Tchéquie, elle forme le groupe de Visegrád. Recensement en 2001 : la population est en constante diminution depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et on estime qu'elle comptera 8.000.000 habitants vers 2050.
95-98% de la population parle le hongrois, une langue finno-ougrienne complètement différente des langues des pays voisins. Il y a plusieurs minorités ethniques, comme les Roms (5-6%), les Allemands (2%), les Slovaques (1%), les Croates (0,8%), les Roumains (0,3%),etc.
Plusieurs importantes minorités hongroises vivent à la frontière des pays voisins, en particulier en Slovaquie, en Roumanie (Transylvanie) et en Serbie (Voïvodine), ce qui n'est pas sans causer quelques problèmes diplomatiques en raison du nationalisme affiché par la droite populiste hongroise (proposition d'accorder le statut de citoyen hongrois à près de 3 millions de magyars qui vivent à l'étranger, proposition déjà rejetée au réferendum de l'automne 2005) .
Culte
La religion la plus importante en Hongrie est le catholicisme (67,5%), ainsi qu'une minorité calviniste non négligeable (20%). Les autres religions minoritaires comprennent les luthériens (5%) et les Juifs (0,2%).
Histoire
Selon les légendes, la Hongrie aurait été fondée par Árpád qui aurait conduit les Magyars dans les plaines de Pannonie au IXe siècle. En 955, la bataille du Lechfeld contre l'empereur germanique Othon arrêta leurs raids ravageurs.
Le Royaume de Hongrie a été établi en 1001 par le roi Étienne (Vajk de son vrai nom). Initialement l'histoire de la Hongrie se développa parallèlement à celle de la Pologne et de la Bohême, avec les nombreuses liaisons avec les papes et les empereurs du Saint Empire romain germanique. La Hongrie fut détruite en partie en 1241-1242 par les armées mongoles de la Horde d'Or.
La Hongrie devint progressivement un royaume important et indépendant qui a formé une culture centre-européenne distincte liée aux civilisations d'Europe occidentale plus importantes. Matthias Corvin règna sur la Hongrie de 1458 à 1490, il renforça la Hongrie et son gouvernement. Sous son règne, la Hongrie (en particulier les zones au nord, dont certaines font aujourd'hui partie de la Slovaquie) devint un centre artistique et culturel de l'Europe de la Renaissance. La culture hongroise a influencé d'autres cultures comme par exemple celle l'Union de la Pologne et de la Lituanie. Avec la Pologne et les terres tchèques, la Hongrie forma le Groupe de Visegrád. Depuis la fin des années 1990, une alliance politique du même nom existe avec la République tchèque, la Slovaquie et la Pologne.
L'indépendance hongroise s'est terminée avec sa conquête par l'Empire ottoman au début du XVIe siècle. Les parties de la Hongrie qui ne furent pas conquises par les Ottomans furent annexées par l'Autriche (dont les régnants acquirent le droit de porter le titre des rois hongrois en même temps) dans l'ouest, et à l'est devinrent la Transylvanie (principauté autonome selon le modèle utilisé par les turcs avec la Valachie et la Moldavie) où la noblesse magyare a préservé ses privilèges .
Après 150 ans, l'Autriche et ses alliés chrétiens reprirent le territoire de la Hongrie actuelle à l'Empire
ottoman avant la fin du XVIIe siècle.
Après la défaite finale des Turcs, un combat commença entre la nation hongroise et les rois Habsbourg pour la protection des droits des nobles (et ainsi pour garder l'autonomie de la Hongrie). Le combat contre l'absolutisme autrichien se transforma en un combat populaire pour la liberté, mené sans succès par un noble transylvanien, François II Rákóczy, entre 1703 et 1711. La révolution hongroise de 1848 contre les Habsbourgs (cf. Ferdinand Ier d'Autriche) et la guerre de 1848-1849 ont définitivement éliminé en Transylvanie le servage de la majorité orthodoxe roumaine (qui a activement soutenu les revolutionnaires hongrois) et raffermi les droits civils. Les Autrichiens ne furent finalement capables de régner qu'avec l'aide des Russes, les deux empires se partageant par la suite (fin XVIIIe siècle) des territoires en Slovaquie, Transylvanie, Pologne, Moldavie.
Grâce aux victoires contre l'Autriche de la coalition franco-italienne (bataille de Solférino, 1859) et par la Prusse (bataille de Königgratz, 1866), la Hongrie réussira finalement, en 1867, à devenir une partie autonome de l'Empire austro-hongrois et ce jusqu'à la chute de l'Empire à la fin de la Première Guerre mondiale. La Hongrie se sépara de l'Autriche le 31 octobre 1918.
En mars 1919, les communistes rejoignent le gouvernement, et en avril, Bela Kun proclame la République des Conseils (cf. Conseil ouvrier). Le gouvernement ne dura pas longtemps ; l'armée roumaine entre en Hongrie et occupe Budapest, les forces communistes sont vaincues et le régime soviétique est renversé le 6 août 1919.
En janvier 1920, des élections sont tenues pour élire une assemblée unicamérale. L'amiral Miklós Horthy est élu régent. En juin le Traité de Trianon est signé, fixant les frontières de la nouvelle Hongrie. En comparaison du royaume d'avant-guerre, la taille et la population de cette nouvelle Hongrie sont réduites d'environ deux-tiers, la totalité des minorités roumaines, slovaques, croates, serbes faisant le choix d'appartenir à leurs états nationaux. Mais les nouvelles frontières ne correspondent pas avec les frontières entre les peuples. Ainsi, plusieurs millions de hongrois se trouvent dans un nouveau pays. Cette question des frontières deviendra la source des nouveaux problèmes.
Miklós Horthy régne avec des pouvoirs autoritaires pendant la grande partie de la période d'entre-guerre et installe un régime nationaliste et irrédentiste dans une Hongrie repliée sur le souvenir du grand royaume d'avant-guerre.
Horthy s'allie avec l'Allemagne nazie dans les années 1930, dans l'espoir de revenir sur les pertes territoriales qui ont suivi la Première Guerre mondiale. La Hongrie est récompensée par Hitler par des territoires appartenant à la Tchécoslovaquie, à la Yougoslavie et à la Roumanie, et prend une part active dans la Seconde Guerre mondiale. Cependant, en octobre 1944, alarmé par la défection de la Roumanie, Hitler remplace Horthy par le collaborateur nazi hongrois Ferenc Szálasi et son Parti des Croix fléchées afin d'éviter la défection de la Hongrie du côté allié.
Plus de 450 000 Juifs et plusieurs centaines de Tziganes périrent en Hongrie horthyste.
À la suite de la chute de l'Allemagne nazie, la Hongrie fit partie de la zone d'influence soviétique et devint un État communiste après une courte période de démocratie en 1946-1947. En 1956, l'insurrection de Budapest et l'annonce du retrait du Pacte de Varsovie fut matée par une intervention militaire de l'Union soviétique et mena à la déposition et à l'exécution du Premier ministre communiste réformateur Imre Nagy. Des années 1960 jusqu'à la fin des années 1980 la Hongrie put apprécier son statut particulier parmi les pays du Bloc de l'Est, sous le pouvoir du leader communiste controversé János Kádár. À la fin des années 1980, la Hongrie fut à la tête du mouvement pour la dissolution du Pacte de Varsovie et s'orienta vers une démocratie multipartie et une économie de marché. À la suite de la chute de l'Union soviétique en 1991, la Hongrie développa des liens plus proches avec l'Europe occidentale, joignit l'OTAN en 1999 et l'Union européenne le 1er mai 2004.
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