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Focus sur un Iran à la fois moderne et traditionnel, trente ans après une révolution qui fascine toujours l'Occident
Le 10 février 2009 a marqué le trentième anniversaire de la République Islamique iranienne. Un événement qui ne cesse d'intriguer, voire de fasciner le monde occidental. Et les médias de s'interroger encore sur les tournants possibles que réservent les décennies à venir d'un pays chargé de paradoxes.
En effet, l'Iran déconcerte à plus d'un titre : il est à la fois moderne et traditionnel, jeune et puisant ses ressources dans une civilisation millénaire, replié sur ses traditions et ouvert au progrès, jaloux de sa spécificité persane et avide de modes occidentales.
Notre collaborateur Reza Afchar Nadéri, tout juste rentré de Téhéran, nous présente pour l'occasion une fresque visuelle avec une sélection d'images sélectionnées parmi les nombreuses archives visuelles qu'il a constituées de sa terre natale. Bref tour d'horizon, en quelques images significatives, et à quelques mois de nouvelles élections présidentielles qui ne manqueront pas de faire encore les gros titres de la presse internationale.
Reza Afchar Nadéri est photojournaliste. Etabli en France depuis plus de trente ans il a d'abord soutenu à la Sorbonne une thèse de doctorat de littérature persane sous la direction de chercheurs orientalistes spécialisés dans ce domaine. Ayant renoncé définitivement à l'enseignement il s'est tourné vers la presse écrite. Depuis une dizaine d'années il se rend régulièrement en Iran pour en explorer les différentes provinces afin de constituer, sans parti pris, des témoignages visuels sur les aspects les plus authentiques de la vie et de la culture iraniennes.
La tour « Azadi » (« Liberté ») à Teheran, élevée à l'origine comme
un symbole de la monarchie, aujourd'hui emblème de libération
d'un système totalitaire.
« Haram-e Motahar », le mausolée de l'Imam Khomeyni,
aux portes de la capitale.
Un imposant chantier toujours en travaux.
A Teheran, fresque dédiée aux martyrs de la guerre Iran-Irak.
En haut, à gauche, les effigies de l'Imam Khomeyni et de l'ayatollah
Khaménéï, actuel « Guide de la Révolution ».
Les toits de Teheran vus depuis les premières marches
de la chaîne de l'Alborz, au nord de la capitale.
Photo de groupe entre amis ou en famille sur les
hauteurs du village de Darakeh, au nord de Teheran.
Images pieuses, dans un quartier populaire, représentant les
premiers Imams de la tradition chiite à côté de posters faisant
la publicité d’un film dewestern ou d’une équipe nationale de foot.
Entrée d’une mosquée avec deux files spécifiques dédiées au passage,
à droite aux hommes, à gauche aux femmes.
Le grand cimetière de Behecht-e Zahra (« Paradis de Zahra »),
du nom de la fille du Prophète Mahomet, situé au sud de Teheran.
Portrait d’un martyr de la guerre Iran - Irak, au cimetière de Zahra. Témoignage visuel d’une génération sacrifiée pour préserver le pays de l’invasion irakienne au lendemain de la Révolution Islamiqu
Char irakien : un butin de guerre dressé aux abords du Cimetière
des Martyrs.
La Mosquée de l’Imam à Ispahan (16e siècle),
chef d’œuvre de l’âge d’or de l’architecture islamique en Iran.
Vue des toits en pisé de la ville de Yazd, en bordure du grand désert du Lout. Une cité classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
« Tour du silence » au nord de la ville de Yazd. C’est dans de telles tours que les Zoroastriens, adeptes de l’antique religion iranienne, déposaient les corps des défunts afin d’en nourrir les vautou
Représentation pieuse, dans un temple, des figures sacrées du zoroastrisme, de part et d’autre du feu sacré.
Jeunes, dans le bazar de Kerman, devant des posters aux représentations naïves soulignées de poèmes calligraphiés.
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