Reportage de voyage
Panama, canal tropical
Panama est surtout associée au canal. Loin de la foule des vacanciers, on y trouve pourtant de belles plages, des fonds marins superbes, une nature exubérante...
le canal
Connu dans le monde entier pour son canal, le Panama l'est beaucoup moins pour son patrimoine touristique.
Or, cette fine bande de terre de 2,8 millions d'habitants, située à cheval entre deux continents et deux océans, possède des richesses naturelles comparables à celles de son populaire voisin, le Costa Rica.
La capitale
Panama City mérite qu'on s'y attarde. La vieille ville, inscrite au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco, a fait l'objet ces dernières années de travaux de rénovation.
On peut y apprécier des maisons construites au début du siècle dernier, des ruelles aux vestiges magnifiques et de belles églises coloniales.
les San Blas
Ne manquez pas le très beau Théâtre national, l'église San José et son fameux autel en or, ainsi que les ruines du couvent de Santo Domingo abritant un arc de pierre, le célèbre Arco Chato vieux de plus de 300 ans. Outre leur contribution au canal et à la voie ferrée, la France a aussi marqué l'architecture de Panama City, comme en témoigne la belle ambassade de France sur la Plaza de Francia.
Le
canal, restitué au Panama en 1999 après 85 ans de contrôle par les Etats-Unis, est une petite merveille d'ingénierie. Vous pouvez vous rendre en bateau jusqu'à l'écluse de Miraflores, d'où se visite un centre dédié au canal. En remontant encore le canal, à l'embouchure du fleuve Chagres se visite le fort colonial de San Lorenzo construit au XVIIème siècle.
Femme Kuna
Un train luxueux longe l'isthme et permet de visiter les différentes écluses du canal de Panama, de Panama City au bord du Pacifique jusqu'à l'écluse de Gatun ouvrant sur la mer des Caraïbes, d'où se découvre une excellente vue sur le passage des navires.
Non loin de là,
Portobelo, inscrit au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco, est l'un des plus beaux ports naturels de la Caraïbe, avec sa baie protégée par des fortifications érigées au XVIIème siècle par les Espagnols.
En quittant Panama City, on s'aperçoit vite de la proximité de la mer, où que l'on soit, même en pleine jungle. En effet, on n'est jamais éloigné de plus de cinquante kilomètres du Pacifique ou de la mer Caraïbe.
Panama Viejo
L'amoureux de nature exubérante a l'embarras du choix: quinze parcs nationaux s'étendent sur plus de 29% de son territoire. La province de Chiriqui notamment, à l'ouest du pays, abrite le
parc international La Amistad (PILA), déclaré patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco. Ses jungles tropicales et humides sont les dernières forêts primaires d'Amérique centrale. On y trouve notamment des jaguars et de nombreuses espèces d'oiseaux rares.
Il faut aussi passer du temps dans les terres hautes de Chiriqui. On peut aller se poser dans le petit village fleuri de Guadalupe, près de Cerro Punta au centre du parc national du
Volcan Baru, à plus de 2.000 mètres d'altitude, et partir surprendre de magnifiques quetzals. Après une balade en pirogue sur l'une des rivières du parc Chagres, on découvrira les traditions ancestrales de la communauté indigène Emberas Drua.
Au large des côtes panaméennes, côté mer des Caraïbes, les deux principaux archipels du pays abritent des plages de rêve. Les
San Blas, à 35 minutes de vol de Panama City, sont unanimement considérées comme l'une des perles des Caraïbes, avec plus de 350 îles bordées par la mer turquoise des Antilles.
On apprécie autant la plongée dans la culture aborigène Kuna que dans ses fonds marins. Au nord-ouest du pays, à une heure de vol de Panama City, l'archipel de
Bocas del Toro cumule jungle et belles plages frangées par une mer cristallines et une riche faune marine. Des zones protégées y sont vitales pour la préservation des tortues de mer et du lamentin. Sans oublier les nombreux oiseaux migrateurs qui viennent s'y reposer.
Toujours à l'ouest mais du côté Pacifique, l'
île de Coiba est l'un des bijoux du Golfe de Chiriqui. Situé à une vingtaine de kilomètres des côtes panaméennes, cette ancienne prison à ciel ouvert, aujourd'hui réserve naturelle, abrite une riche faune marine dans un vaste récif coralien. Rares sont les visiteurs autorisés à s'y rendre. Ce qui rend l'endroit encore plus précieux...
© oopartir 2012 - Texte : Michel Belenet - photos Visitpanama
Les infos pratiques . Formalités : Pas de visa nécessaire. Passeport valable six mois après le retour. Pour de plus amples renseignements, contacter l'Ambassade du Panama, 145 avenue de Suffren, 75015 Paris ; tél : 01 45 66 42 44
. Santé : Pas de vaccins obligatoires. La vaccination contre la fièvre jaune est toutefois recommandée par les autorités sanitaires. Les risques de paludisme sont faibles et localisés. Attention au soleil : Panama n’est pas loin de l'équateur.
. Monnaie : le dollar américain
. Indicatif téléphonique: 00 507
. Electricité : 110 v (fiches américaines)
. Décalage horaire/France : - 5 h en hiver comme en été.
. Durée du vol : Environ 13 heures.
. Le Panama n'a pas d'office du tourisme à Paris.
. Le site officiel du tourisme panaméen :
visitpanama.com (en anglais et espagnol)
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