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Plongée sous-marine

Plongée : les précautions d’usage

De plus en plus populaire, la plongée sous-marine n'est pas un loisir sans risques.

Autrefois réservée à une poignée de passionnés, la plongée sous-marine séduit aujourd'hui des millions d'amateurs. Les professionnels comme les sociétés d'assistance s'en inquiètent : les voyageurs pratiquent parfois la plongée avec beaucoup de légèreté.

Certains d'entre-eux ne se rendent pas compte des risques bien réels d'un loisir qui, sans pour autant nécessiter une excellente condition physique, impose toutefois des précautions d'usage.

Le premier jour notamment, surtout si vous êtes fatigué par le voyage et encore sous le coup d'un décalage horaire, évitez de plonger profond, surtout si vous n'êtes pas un plongeur averti !

Une plongée de réadaptation est donc largement recommandée. Pour ceux qui ont peu de pratique, on peut largement apprécier une plongée à 10 mètres. Bien sûr, respectez les paliers et ne remontez jamais de façon incontrôlée.

Plongée aux Seychelles

La plupart des barotraumatismes - otites, douleurs frontales et maxillaires - se soignent avec des anti-inflammatoires et des antibiotiques. Les accidents de décompression et surpressions pulmonaires sont en revanche plus graves, de même que l'ivresse des profondeurs (au delà de 30 mètres de profondeur), surtout lorsque l'encadrement dans le pays n'est pas à la hauteur.

Ainsi, dans certains d'entre-eux, on ne trouve pas de caisson hyperbare (très cher !) à proximité, sachant qu'on ne peut pas voler dans la cabine pressurisée d'un avion.

L'encadrement est essentiel. La formation des accompagnateurs est indispensable pour anticiper ou gérer les problèmes. Plonger avec un accompagnateur pour quatre ou cinq débutants traduit une grave faille en matière de sécurité. Il est essentiel de ne jamais perdre de vue le groupe avec lequel vous plongez.


© OT Bahamas

Rappel des règles de base:

. Ne jamais plonger...

    - seul(e)
    - avant l'âge de 13 ans si l'on n'est pas sérieusement encadré
    - dans les 24 heures précédant un vol (36 heures si l'on a plongé souvent ou en eau profonde) car le processus d'élimination de l'azote résiduel dans l'organisme peut être perturbé par la dépressurisation de la cabine à bord d'un jet.
    - lorsqu'on prend certains médicaments et que l'on est malade avant de partir ; s'informer auprès de son médecin si l'on prend des médicaments pour les troubles cardio-vasculaires, des somnifères, calmants et antalgiques
    - si l'on est enceinte ou en fort excès de poids
    - dans une épave si l'on n'a pas suivi un cours en pénétration d'épave

Bon à savoir
- les antipaludéens ne posent pas de problème si l'on ne rencontre pas d'effets secondaires.
- attention aux otites ; prévoir alors un traitement antibiotique; ne pas oublier qu'un voyage en avion en cas d'otite est largement déconseillé.
- éviter de toucher les poissons et coraux
- fumer est déconseillé (jusqu'à 12 h avant la plongée !) car il amoindrit les capacités pulmonaires
- l'alcool est également fortement déconseillé


Plongée aux Philippines

Les adresses utiles
. Le site de la Fédération française d'études et de sports sous-marins (FFESSM) : www.ffessm.fr

Les principaux spots de plongée au monde :
. L'Egypte (la plupart des hôtels situé autour de la mer Rouge - Sharm el Sheik, Hurghada, El Gouna, Makadi, Marsa Alam - sont équipés de centres de plongé)
. Oman
. La Thaïlande
. La Polynésie
. Les Philippines (Cebu, Bohol, Boracay, Palawan...)
. Le Mozambique
. Les Bahamas
. Le Yémen (Socotra)


© oopartir - 2008 - Texte : Pierre Marka

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