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Reportage de voyage

Saint-Domingue ou la vie au son du merengue

Participer aux fêtes et festivals est le meilleur moyen de rencontrer les chaleureux dominicains.

La surprise commence à l'aéroport. Un accueil en musique donne le tempo: le cœur de la République dominicaine bat au rythme du merengue. Difficile de ne pas succomber à l'atmosphère envoûtante de cette musique, mélange d'influences musicales africaine, européenne et américaine. Le merengue, c'est aussi la baïle nacionale (danse nationale).

A Saint-Domingue comme dans le village le plus reculé du pays, on danse au son de l'accordéon, de la guïra, du marambula (instrument à corde proche de la guitare) et du tambora (double tambour en peau de chèvre).

Dans cette perle des Caraïbes, les transistors animent les plages, les maisons, les bus (les guaguas) ou les petites échoppes (les colmados), à toute heure du jour et de la nuit. La partie centrale du Malecon (avenue George Washington) est le cœur de la vie nocturne à Saint-Domingue.

Sur ce lieu de promenade se succèdent bars, restaurants et discothèques. Le merengue et son concurrent, le bachat, y sont consommé sans modération, un cocktail à base de rhum ou une bière Presidente à la main.

Le cœur des dominicains bat davantage encore la mesure pendant le carnaval, lequel se déroule pendant presque un mois, de début février jusqu'au 27 du même mois, jour de la Fête de l'Indépendance.

© Gérald Plouviez


Le temps fort du carnaval à Saint-Domingue, c'est la parade des comparsas (compagnies) sur le Malecon. Pour le carnaval, chaque région a ses propres masques. Et chaque ville possède ses propres personnages. A Vega notamment, règnent les diablos cojuelos (les diables à cornes).

A Santiago, d'où serait originaire le merengue, les lechones animent le carnaval le plus traditionnel et folklorique du pays. Saint-Domingue, Santiago, San Pedro de Macoris et Vega fêtent aussi dans l'allégresse, le 16 août la restauration de la République, en 1863.

Tout au long de l'année, les différentes villes honorent également leur saint-patron, avec des célébrations folkloriques et populaires telles que les fiestas de Palos, Atabales, Velaciones. La plus connue est la fête Santa Cruz de Mayo, en mai, qui se déroule dans tout le pays. El Seybo (la "Ga-Ga") est aussi une fête d'une semaine à la fois mystique et religieuse, célébrée partout où pousse la canne à sucre.


Quant à la fête de Cachuas, elle est célébrée du vendredi saint jusqu'au dimanche de Pâques à Cabral, dans le sud-ouest du pays.

Saint-Domingue vit un autre temps fort dans l'année: le festival annuel de merengue, la dernière semaine de juillet et la première d'août. En octobre, un autre festival de merengue se tient à Puerto Plata, baptisé le festival de Puerto Plata.

Les orchestres animent aussi les grands hôtels de Puerto Plata (et son enclave de Playa Dorada) et Sosua sur la côte Atlantique (au nord), ceux de Punta Cana dans le sud-est. Sans oublier le complexe touristiques de Boca Chica, station de la Côte Caraïbe reconnue pour sa vie nocturne.

L'ambiance sera plus conviviale dans des villages plus authentiques comme Cabarete (apprécié des amateurs de planche à voile), Rio San Juan ou Bayahibe, petit port où l'on embarque pour la ravissante île de Saona. Histoire de vous refaire une santé une fois la fête terminée.

© oopartir - 2011 - Texte : Pierre Marka - Photo : OT de République dominicaine


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