Reportage de voyage
Israël, escapade en Terre Sainte
Israël et les territoires palestiniens sont des terres chargées d’histoire. Les lieux sacrés des trois religions monothéistes se retrouvent au quatre coins de ce petit pays baigné par la Méditerranée et ses mers intérieures, la mer Morte et le lac Tibériade.
Jérusalem ; le mur des lamentations et derrière la mosquée du Dôme du Rocher
«Ce petit pays grand comme le monde» : le slogan de l'office du tourisme israélien résume l'étonnante richesse historique et culturelle d'un territoire dont la taille dépasse à peine deux fois celle de la Corse.
Nommée Eretz Israël par les juifs et Terre Sainte par les Chrétiens, la Palestine recouvre l'Etat d'Israël et les Territoires palestiniens. Une terre surprenante par la diversité de ses paysages, verdoyants au nord et désertiques au sud. Une terre hélas souvent abîmée par la laideur des villes nouvelles. Le théâtre aussi d'un conflit aux dimensions considérables.
Bethléem
Cette terre convoitée occupe en effet une place essentielle dans le panthéon des trois grandes religions monothéistes.
A ce titre, la visite de la vieille ville de
Jérusalem est en tout point fascinante, quand l'on constate l'incroyable proximité des lieux saints, du mur des Lamentation au Saint sépulcre en passant par l'Esplanade des mosquées et la cathédrale arménienne de Saint-Jacques (lire aussi notre article
Jérusalem, une ville trois fois sainte).
Monastère Saint-Georges
Ce voyage dans l'histoire se prolonge dès que l'on sort de Jérusalem.
Bethléem est située dans les «territoires», à une dizaine de kilomètres de la ville sainte. L'église de la Nativité fut construite à l'emplacement de la grotte où est né Jésus.
En dehors du centre se trouve la tombe de Rachel, troisième lieu saint du judaïsme après le mont du Temple (Jérusalem) et le tombeau des Patriarches (Hébron).
Non loin de Bethléem, au sommet d'une colline s'étendent les ruines de l'Hérodion, ce fabuleux palais construit par le roi Hérode au sommet du
mont des francs.
Nazareth
A quelques kilomètres de Jérusalem, sur la route de Jéricho se trouve le
monastère Saint-Georges, niché sur le flanc d'une montagne, au creux d'une gorge («wadi»). Un havre de paix habité par quelques moines grecs orthodoxes. L'endroit est magique et la balade pour s'y rendre des plus agréables.
De Jéricho, mettez le cap sur la
mer Morte et son eau si dense qu'on peut y flotter. Plages et centres de thermalisme se succèdent tout au long de la route. Au nord du lac se trouvent les ruines du monastère de Qumrân, là où des scribes esseniens écrivirent les fameux manuscrits.
Ruines de Césarée
L'impressionnant site de
Massada est situé au sud du lac, dans le désert du Néguev ; partez à pied - ou en téléphérique pour les moins courageux - à l'assaut du plateau dominant la montagne : la forteresse construite au sommet par Hérode fut plus tard le haut lieu de la résistance de juifs conservateurs (les zélotes) refusant de se rendre au pouvoir romain.
Après Jérusalem la pieuse,
Tel Aviv la moderne permet de souffler. Les touristes y apprécient sa plage bordée d'hôtels, sa vie nocturne animée, ses immeubles de style Bauhaus.
Tel Aviv vue depuis Jaffa
Pour le charme, tout relatif d'ailleurs en raison de la pression touristique, mettez plutôt le cap sur le port de Jaffa tout proche.
Le plus beau site de la région est sans conteste
Césarée. En bord de mer s'étendent les ruines de l'ancienne ville romaine construite par Hérode. La cité s'étend sur un vaste périmètre, du port jusqu'à l'amphithéâtre de plus de 30 000 places.
Saint-Jean d'Acre
Allez ensuite flâner dans la vieille ville de
Saint-Jean d'Acre, la cité des Croisés, classée au patrimoine mondial par l'Unesco. Ne vous attardez pas trop à Nazareth, la ville où grandit le Christ est décevante.
Mettez le cap sur le
lac de Tibériade. C'est sur ses rives que Jésus accomplit de nombreux miracles. Sur le mont des Béatitudes, agréable site offrant une belle vue sur le lac, il prononça son prêche «Bienheureux les pauvres...». Aujourd'hui Tibériade est l'un des lieux de villégiature préférés des israéliens. Pour l'office du tourisme local, c'est plutôt «Bienheureux les voyageurs...»
© oopartir 2010 - Texte et photos : Pierre Marka
Safed
Les distances sont courtes et le réseau routier en bon état.
On aime moinsLes prix assez élevés, les contrôles tatillons à l'aéroport Ben Gourion, les tensions aux check-points et un accueil qui laisse souvent à désirer : la cote des Français n'est pas au plus haut en Israël.
Eilat
Le loueur Eldan propose des prix intéressants. A noter qu'il faut prendre une assurance complémentaire si vous vous rendez dans les Territoires Palestiniens.
Une destination à part En provenance de France, le tourisme affinitaire est très dominant. Les deux tiers des Français visitant Israël sont de confession juive et rendent pour la plupart visite à la famille. Ceux qui y vont uniquement pour loisir représente environ 15% du total, les pèlerins 6%, les participants à des congrès 4%. A noter que 62% des visiteurs français en Israël se rendent à Jérusalem, devant Tel Aviv (46%), la mer Morte (32%), Tibériade (28%), Nazareth et la Galilée (25% chacun).
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Amitiés France-Hébron, elle habite cette ville et vous fera un plaisir de vous renseigner et vous aider à la découvrir (abueisheh@palnet.com)
