12/09/2007

Le Cercle d'études des tour-opérateurs (CETO), qui réunit tous les grands voyagistes français, a donné son feu vert à ses adhérents pour reprogrammer le Sri Lanka. Le Ministère des Affaires Etrangères, sur l'espace Conseils aux voyageurs de son site Internet (www.diplomatie.gouv.fr), avait déjà mofidié il y a quelques mois ses recommandations sur le Sri Lanka. Depuis le 11 juin dernier, comme par le passé, seules les régions du Nord et de l'Est continuent à être formellement déconseillées. Depuis fin octobre 2006, le Quai d'Orsay déconseillait aux voyageurs de se rendre au Sri Lanka, ce qui avait amené la majorité des voyagistes à déprogrammer la destination.

Cela fait maintenant trois décennies que le conflit entre l'Etat sri-lankais et l'Eelaam tamoul perdure. La menace sur les touristes dans les autres régions est pratiquement nulle, et aucun voyageur n'a jamais été victime du conflit. A la suite d'une vague d'attentats depuis l'été dernier (à Colombo et près de Sigiriya notamment), le ministère des Affaires étrangères français avait étendu à la région de la ville d'Anuradhapura la zone Nord jusque là déconseillée. Il invitait aussi les ressortissants français à «reconsidérer pour l'instant tout projet de déplacement non essentiel au Sri Lanka».

Au regard de la situation sur place, beaucoup d'observateurs regrettaient les décisions du Quai d'Orsay et du CETO, lesquelles pénalisaient très fortement le tourisme et l'économie sri-lankaise. Cette mise à jour concorde à nouveau avec les recommandations de la majorité des gouvernements européens.