Reportage de voyage
Kuala Lumpur, capitale symbole du tigre malais
La modernité de Kuala Lumpur - symbolisée par les Petronas, les plus hautes tours jumelles au monde - côtoie le charme suranné des vieux quartiers chinois et indiens, des édifices coloniaux et du palais royal.
Le visiteur de retour à
Kuala Lumpur après vingt ans d'absence aurait bien du mal à reconnaitre des quartiers entiers de la capitale malaisienne.
"KL" comme on surnomme Kuala Lumpur, porte d'entrée du pays, demeure plus que jamais une destination sûre et rassurante. Surtout lorsqu'on appréhende un premier contact avec l'Asie.
Moteur du tigre malais, elle s'est dotée ces dernières années de deux nouveaux symboles de son fort développement, l'un des plus grands et modernes aéroports d'Asie, et les deux tours jumelles les plus hautes au monde, les
Petronas.
Kuala Lumpur, aussi moderne soit-elle, rassemble encore un patchwork architectural aux multiples influences, à commencer par le mauresque indien avec sa gare et la haute-cour de justice, et bien sûr les demeures coloniales, témoins d'un siècle et demi de domination britannique.
Il faut imaginer l'ambiance qui règne dans
Chinatown, pendant le nouvel an chinois, quand les pétards crépitent le long des grands immeubles. Impossible d'y manquer la Jalan Petaling, rue commerçante couverte où se vendent sans vergogne les contrefaçons de toutes les grandes marques.
© oopartir.com - 2013 - Texte : Michel Belenet
Le Thaipusam et le nouvel an chinois
La fête la plus extraordinaire en Malaisie est sans nul doute le
Thaipusam: quelque 600.000 Hindous se pressent alors non loin de Kuala Lumpur, aux abords et dans les grottes de Batu, dans une ambiance mystico-religieuse absolument extraordinaire (lire notre article
Impressionant Thaipusam). Le Nouvel An chinois est aussi un événement phare à Kuala Lumpur, ; défilés, feux d'artifice, agapes et chapelets de pétards crépitant le long des façades des immeubles, transforment alors le quartier chinois en parc d'attraction.