Reportage de voyage
Tunisie, entre mer et désert
De Tunis à Hammamet, itinéraire à la découverte de la Tunisie, de la ville sainte de Kerouan à Tozeur porte d'entrée du désert en passant par l'île de Djerba «la douce».
Tunis, toute capitale qu'elle soit, plonge le visiteur dans les délices de l'Orient. Sa médina est un extraordinaire enchevêtrement de ruelles et d'impasses animées par des artisans regroupés par corps de métiers.
Son riche passé remonte à l'Antiquité, comme en témoignent les ruines de Carthage et les mosaïques romaines du musée du Bardo (lire aussi notre article
Tunis, douceur méditérranéenne).
Sidi Bou Saïd surplombe Carthage. Perché sur les hauteurs de Tunis, à une vingtaine de kilomètres de la capitale, ce petit village est célèbre pour ses maisons blanches aux portes et moucharabiehs bleus clairs. Le charme opère toujours dans ses venelles étroites, son cimetière marin, ses jardins luxuriants.
Sidi bou Said
Sur la route du Sud, prévoyez une halte à
Kairouan, la ville sainte de Tunisie, célèbre pour sa grande mosquée Okba Ibn Nefaa.
Tozeur est devenu la porte d'entrée principale du Grand sud tunisien. Une "capitale du désert" considérée aujourd'hui comme le pied à terre idéal pour une première découverte des immensités blanches du Sahara.
Tamerza (Tozeur)
Tozeur correspond en fait à deux oasis toutes proches l'une de l'autre, Nefta et Tozeur. Cette dernière, avec ses 200 sources, est la plus luxuriante.
Une coulée verte de plus de 200.000 palmiers dattiers. Tozeur s'est transformée en station touristique (lire aussi notre article
Tozeur, au coeur du désert tunisien).
Matmata
Une halte s'impose ensuite dans le village de
Matmata célèbre pour ses troglodytes: des familles berbères y vivent dans ces habitations creusées à une dizaine de mètres dans le sol.
Tataouine, plaque tournante et ville étape importante du sud-tunisien, est surtout réputée pour son souk et la multitude des ksour qui l'entourent, ces forteresses édifiés autrefois pour se protéger des razzias et qui remontent au XV et XVIème siècle.
On plébiscite aussi Tataouine pour son architecture traditionnelle et les villages berbères situés aux sommets des collines environnantes, tels que Chenini, Douiret, Ghomrassen et Guermessa.
Tataouine
Djerba est une autre destination phare du tourisme tunisien. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le nom de l'île est flanquée du qualificatif "la douce".
On la fréquente en effet pour son climat privilégié, sa belle côte bordée de palmiers, des oliveraies et des arbres fruitiers à perte de vue.
Djerba
Des dizaines d'hôtels-clubs blancs immaculés bordent le rivage, construits dans un style arabisant caractéristique.
Certains sont situés face à la plage, d'autres derrière cette première frange d'établissements, et souvent d'auatres encore au delà des deux premiers (lire aussi notre article
Djerba, palmiers, plages et clubs...).
Oasis côtier et réserve ornithologique, le
golfe de Gabès séduit davantage que la ville du même nom, ancienne cité antique, aujourd'hui moderne et en fort développement touristique au cœur d'une région de transit entre le sud et le nord de la Tunisie.
Hammamet
Monastir, ville côtière située au sud-est du golfe d'Hammamet, est depuis les années soixante l'un des centres touristiques principaux de Tunisie, notamment la station balnéaire de Skanès.
Hammamet, "le saint-Tropez tunisien" d'autrefois, concentre à elle seule le tiers environ de l'activité touristique tunisienne. La voilà en outre flanquée depuis peu d'une toute nouvelle zone touristique baptisée Yasmine Hammamet. Avec son vieux port et son souk, Hammamet n'en conserve pas moins un charme indéniable.
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