Des plaines immenses, des impressionnantes forêts de sapins et de bouleaux: le Transsibérien, c'est d'abord un voyage au cœur de l'immense Sibérie.
Des plaines immenses, des impressionnantes forêts de sapins et de bouleaux... la Taïaga occupe 40% du territoire de la Russie. Le Transsibérien, c'est d'abord un
voyage au cœur de l'immense Sibérie. Une plongée également dans la Russie profonde, le train n'étant pas réservé aux touristes, loin de là.
Ainsi, dans chaque gare, des passagers montent et descendent des wagons. Les quais se remplissent de vendeurs d'articles de toutes sortes, et notamment de produits locaux. Ces arrêts multiples constituent d'ailleurs les temps forts d'un tel voyage, de même que les rencontres nombreuses avec les autres passagers, russes notamment.
Le Transibérien correspond plus exactement à trois lignes différentes: le
Transsibérien proprement dit relie Moscou à Vladivostok, le
Transmongolien Moscou à Pékin via Oulan Bator (Mongolie), le
Transmanchourien Moscou à Pékin via Kharbin. Ces trajets correspondent à près de 10.000 kilomètres de distance chacun. Si vous optez pour
Vladivostok, sachez que cette ville non-dénuée de charme est un peu perdue au fin fond de la Russie extrême-orientale. On aura davantage d'opportunité de visites et de correspondances à
Pékin. Vous pouvez même reprendre un autre train jusqu'à Shanghai.
La visite de villes étonnantes ponctuent ce voyage d'une semaine (ou plus selon les arrêts).
Irkoutsk, non loin du grand lac Baïkal, accueillit le premier Transsibérien en 1898. La ville est une halte dans la Russie éternelle, avec les dômes dorées de ses églises et ses vieilles maisons en rondins décorées de dentelles de bois.
Irkoutsk
Elle évoque le célèbre roman de Jules Verne «Michel Strogoff». Centre marchand aux portes de l'Asie centrale et de l'Asie du sud est, carrefour majeur vers l'exil, elle accueillit au 19è siècle les rebelles de la révolution polonaise et les Décembristes, exilés par le Tsar.
Ekatérinbourg est la grande métropole de l’Oural. Ce grand centre métallurgique au XIXe siècle fut le théâtre, le 17 juillet 1918, du massacre du Tsar Nicolas II et de sa famille. On y visite le quartier historique avec ses grandes maisons en bois typiques de l’Oural, la cathédrale sur le Sang Versé érigée à l’emplacement de la maison Ipatiev, lieu de massacre de la famille Impériale en 1918.
Kazan
Kazan, ville située au confluent de la Volga et de la Kazanka, est la capitale de la République du Tatarstan. Le Kremlin, inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, fut construit sur un site antique, remontant à la période musulmane de la Horde d'or et du khanat de Kazan. Il fut conquis par Ivan le Terrible en 1551 et devint le centre chrétien des pays de la Volga, la seule forteresse tatare en Russie et un lieu de pèlerinage important.
On notera enfin la traversée de l’austère et aride désert du
Gobi peuplé de chameaux bactriens, vaisseaux des caravanes de routes de la soie. En point d'orgue, la Mongolie extérieure, ex république soviétique désormais indépendante, ou le renouveau de l’identité culturelle s’est cristallisé autour du grand conquérant Gengis Khan. Et
Oulan Bator sa capitale avec la visite du monastère de Gandan ou fleurit le bouddhisme lamaïque.
© oopartir.com - 2015 - texte Sabine Raynaud - photos Voyages à la Une
Bon à savoir
. Vous devez anticiper vos haltes: il n'est pas possible de descendre et remonter dans le train après un stop improvisé, sans avoir réservé la suite du voyage, et espérer y trouver une place sans problèmes. En effet, les trains sont souvent complets. C'est surtout en été que vous avez intérêt à acheter votre billet le plus à l'avance, jusqu'à 45 jours avant votre départ.
. Les trains, quoique tous différents et un peu vieillots, n'en sont pas moins globalement confortables. Bien sûr, ne vous attendez pas à embarquer à bord de l'Orient-Express. Les sanitaires notamment laissent à désirer. Et vous n'y trouverez pas de douches, à l'exception du train n°4 (chinois) assurant la ligne Moscou-Pékin via Oulan Bator.
. Les passagers ont le choix entre une première et une seconde classe. Principale différence: des cabines pour deux personnes en première classe et pour quatre en seconde classe. Par ailleurs, les départs ne sont pas quotidiens. Ainsi, le Transmongolien part tous les mardis.
Pratique. Avant de partir, prévoyez les visas russe, chinois et mongol.
. Vous devez aussi anticiper vos haltes: il n'est pas possible de descendre et remonter dans le train après un stop improvisé, sans avoir réservé la suite du voyage, et espérer y trouver une place sans problèmes. En effet, les trains sont souvent complets. C'est surtout en été que vous avez intérêt à acheter votre billet le plus à l'avance, jusqu'à 45 jours avant votre départ.
L'offre des voyagistes sur le Transsibérien Pour consulter une offre de voyages, consulter le site
www.espace-transsiberien.com et
www.transsib.com
F.Beaupertuis-Bressand
Le Transsibérien Express avec Voyages à la UneLe voyagiste
Voyages à la Une propose un voyage exceptionnel à bord du Transsibérien Express, du 21 septembre au 4 septembre 2015, Pékin, Oulan-Bator, le lac Baïkal, Irkoutsk, Novossibirsk, Ekaterinbourg et moscou, en compagnie de Frédérique Beaupertuis-Bressand. Le Transsibérien Express a été construit pour les dignitaires du régime soviétique. Partiellement libéré des contraintes horaires des lignes régulières, il permet d’emprunter une partie de l’ancienne voie ferrée circum-Baïkal et fait un arrêt spécial au bord du lac Baïkal. Il s’agit d’une rame spéciale, modernisée. Les repas, riches et variés, se déroulent en deux services dans une voiture – restaurant traditionnel. Un steward s’occupe 24h/24 du bien-être des passagers. On trouve aussi à bord un service de bar dans le wagon-restaurant, une bibliothèque et un médecin. De Erlian à Pékin, on voyage en cabine double à bord d’un train chinois, confortable et moderne, spécialement affrété. Plus d'infos sur ce voyage sur le site
www.voyages-a-la-une.com