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Le Bas-Saint-Laurent, odyssée maritime

Le Bas-Saint-Laurent est l'une des quatre régions du Québec maritime, un territoire de 3 000 kilomètres de littoral et de dix parcs nationaux, de falaises vertigineuses, de longues plages de sable blond, de chaînes rocheuses et de villages pittoresques....

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Le Bas-Saint-Laurent, odyssée maritime

Le Bas-Saint-Laurent est l'une des quatre régions du Québec maritime, un territoire de 3 000 kilomètres de littoral et de dix parcs nationaux, de falaises vertigineuses, de longues plages de sable blond, de chaînes rocheuses et de villages pittoresques.

Le Bas-Saint-Laurent est une bande de terre à la fois porte d’entrée vers la Gaspésie et ouverte sur l’estuaire du Saint-Laurent. La grande variété de ses paysages : mer, campagne, montagnes et forets alliée à la beauté de ses îles sauvages ont permis à la région de se forger une identité maritime authentique.

Des paysages contrastés animent ce territoire et emmènent le voyageur à la découverte de larges vallées sinueuses, de collines et d’une série de montagnes isolées appelées « monadnocks » ou « cabourons ». ? Une multitude de villages colorés se succèdent dans une nature largement marquée par le fleuve Saint-Laurent, ce dernier borde la région sur 200 km.

Côté terre, la nature enchanteresse est l’écrin de villages lacustres et forestiers. Le Bas-Saint-Laurent fait la part belle à la production artisanale, qu’elle soit gastronomique ou artistique. Porteuse d’un patrimoine culturel et historique préservé, la région alimente de nombreuses légendes comme autant de trésors à exhumer.

L’artisanat, joyau du Bas-Saint-Laurent

Une multitude de petites auberges de charme et de producteurs locaux jalonnent le Bas-Saint-Laurent. La région de Kamouraska, qui concentre un grand nombre d’artistes et d’artisans, est propice à la rencontre de ces créateurs qui ont pignon sur rue au cœur des villages. Le circuit des Métiers d'art du Bas-Saint-Laurent propose de plonger dans l’univers de ces créateurs, passionnés et talentueux à travers les plus belles boutiques de la région.

Le bois, la céramique, le cuir, le textile et le verre sont quelques-unes des matières métamorphosées par les artistes. Parmi les pépites à ne pas manquer, il faut noter Quai des bulles et ses savons à base d’huile de son de riz, La Fée Gourmande et sa visite d’une chocolaterie artisanale, les nombreuses microbrasseries, tel que Le Bien, Le Malt à Rimouski ou encore la boutique d’art autochtone Matuweskewin, (« chasseur de porc-épic » en langue malécite), et ses capteurs de rêves dans le village de Cacouna.

La région est aussi un repère de choix pour les fins gourmets tant ses auberges traditionnelles – telles que l’auberge du Chemin Faisant et l’auberge du Mange Grenouille – et ses producteurs locaux sont reconnus pour la grande qualité de leurs savoir-faire. Le Domaine Acer à Auclair est une entreprise familiale qui magnifie la sève des érables pour la transformer en boissons alcoolisées. Plusieurs fois médaillés aux National Wine Awards of Canada, ces produits sont très appréciés par les chefs cuisiniers de la région qui les utilisent dans leurs recettes.

La région possède également de nombreux fumoirs où on goûte harengs, anguilles et autres trésors de la mer, fumés sur place.

Une région parsemée de villages féériques

Le Bas-Saint-Laurent comporte nombre de villages bucoliques, très prisés par les habitants de la province de Québec qui en ont fait de véritables lieux de villégiatures, depuis l’arrivée d'un chemin de fer au XXe siècle. Plusieurs villages, reconnus par l’Association des plus beaux villages du Québec, Saint-Pacôme, Kamouraska, Notre-Dame-du-Portage et Cacouna sont à ne pas manquer. Le littoral du Bas-Saint-Laurent est aussi réputé pour ses couchers de soleil parmi les plus beaux du monde.

La route 132, appelée également la « route des Navigateurs » traverse la région d’Est en Ouest en suivant le bord de mer, du village de La Pocatière jusqu’à Sainte-Luce et sa plage de sable fin. On y admire des rangées de maisons victoriennes et des phares hauts en couleurs. À partir de Rivière-du-Loup, le fleuve s’élargit sur 23 km de large, à tel point qu’on le qualifie plus volontiers de « mer ».

Rivière-du-Loup surprend par l’allure patrimoniale de sa ville, par ses sentiers pittoresques dans le parc des Chutes et par la beauté du site de la Pointe. Ce quartier est aussi prisé pour son château dédié à Noël qui n’est pas sans rappeler l’univers des contes de fées. À Rimouski, la métropole régionale du Bas-Saint-Laurent, la Promenade de la mer est l’endroit idéal pour observer des grands hérons, des bernaches ou encore des oies blanches selon la saison.
La « route des Frontières » sur la route 289 constitue un second itinéraire, qui traverse la région du Nord au Sud, jusqu’aux frontières du Nouveau-Brunswick – la province voisine. Cette route est marquée par un patrimoine historique qui dévoile ses secrets au parc national du Lac-Temiscouata. Ce circuit s’étend de Saint-André-de-Kamouraska, sur le littoral agricole, aux plateaux forestiers de Saint-Jean-de-la-Lande.

Cette route traverse une mosaïque de lacs et de rivières à proximité des villages de Pohénégamook et de Rivière-Bleue.Entre anciennes seigneuries agricoles, stations balnéaires et villages lacustres, il est difficile pour le voyageur de ne pas succomber au charme des villages du Bas-Saint-Laurent.

Les îles sauvages du Bas-Saint-Laurent, une étape incontournable

À Rivière-du-Loup, l’unique lieu de départ pour découvrir les baleines dans la région du Bas-Saint-Laurent, débute la « route des Phares ». Cette route comporte 3 phares d’exception, dont celui du site historique maritime de la Pointe-au-Père à Rimouski, l’un des plus hauts du Canada.

Au départ de Rivière-du-Loup, une virée vers les îles est inévitable. Les îles du Pot à l’Eau-de-Vie, l’île aux Lièvres, l’île Saint-Barnabé ou encore l’île Verte recèlent d’activités. Ces îles sont notamment propices à l’observation de colonies d’oiseaux marins, d’échoueries de phoques et de bélugas.

Sur l’île Verte, le phare est le plus vieux du Saint-Laurent et guide les marins depuis 1809. Il est possible d’y passer une nuit dans les maisons du gardien. Baignée de brume et de soleil, l’île Verte éblouie par sa flore luxuriante. Lors d’une balade à vélo, la découverte du musée du squelette vaut le détour. Pierre-Henry Fontaine, d’origine Lyonnaise, y présente une collection ostéologique inattendue de près de 900 pièces.

L’île Saint-Barnabé, située à 3 km au large de Rimouski, ravie les campeurs avec ses 20 km de sentiers pédestres et près de 72 espèces d'oiseaux à observer. L’île aux Lièvres est le repère des randonneurs, longue de 13 km, elle comporte 45 km de sentiers balisés et des hébergements de qualité à l’abri des regards. Pour plus d’authenticité, l’île du Pot à l’Eau-de-Vie suggère de passer la nuit dans son phare historique et d’être réveillé par le souffle des rorquals et les parades roucoulantes des eiders à duvet.

Cap sur l'aventure dans le Bas-Saint-Laurent

Dans le sud de la région, le lac Temiscouata, le plus grand de la région – 67km2– a donné son nom à un parc national. Doté d’une richesse archéologique exceptionnelle, ce parc dévoile ses 10 000 ans d’histoire dans le Jardin des mémoires.

Pour se divertir dans un cadre authentique, le Domaine Valga et son parc aérien de la forêt de Maitre Corbeau et le centre de vacances Pohénégamook Santé Plein Air sont d’excellents points de chute. Il convient cependant de rester prudent à Pohénégamook, car son lac abriterait un monstre du nom de Ponik. Dans la région du Témiscouata ou encore sur les routes du haut pays de la Neigette, les ballades en vélo, sur les routes escarpées et sinueuses, promettent de vivre l’aventure au cœur d’une nature à couper le souffle.
Dans la région du Témiscouata ou encore sur les routes du haut pays de la Neigette, les ballades en vélo, sur les routes escarpées et sinueuses, promettent de vivre l’aventure au cœur d’une nature à couper le souffle.

Dans le Nord-Est du Bas-Saint-Laurent et à proximité de Rimouski, le parc national du Bic est le paradis des kayakistes et des randonneurs. Ce parc est bordé par le littoral et les montagnes. Une multitude de caps, de baies, d’anses et d’îlots offrent au spectateur une magie sans pareil, renouvelée à chaque saison.

L’observation des phoques à marée basse et la diversité des modes d’hébergement, telles que les tentes prêt-à-camper Huttopia et les yourtes aménagées, en font un lieu plébiscité par les familles. Sur le site historique maritime de la Pointe-au-Père, il est possible de dormir dans les entrailles d’un sous-marin : L’Onondaga. C’est une occasion unique pour vivre à la façon d’un sous-marinier apprenti, le temps d’une nuit.

Les amateurs d’adrénaline pourront emprunter le Canyon des Portes de l’Enfer aux parois abruptes. Ce site comporte 14 km de sentiers forestiers, une chute de 20 m et une passerelle suspendue de 99 m de long et de 63 m de haut, la plus haute du Québec, qui mérite la visite.




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