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Reportage de voyage

L'Equateur, la nature à l'état pur

Ses superbes villes coloniales de Quito et de Cuenca, ses belles plages de la Costa, les villages indiens et les marchés colorés des Andes équatoriennes, la faune et la flore étonnantes de la jungle amazonienne, l'Equateur présente une incroyable diversité de paysages et de cultures.

Quito

Quito est la porte d'entrée de l'Equateur. Entourée de superbes volcans, la capitale équatorienne s'étend autour d'une vieille ville classée au patrimoine mondial par l'Unesco depuis 1978 (lire notre article Quito, la belle coloniale).

Quito est une parfaite base de départ pour partir découvrir les différentes régions de l'Equateur, l'Amazonie, la Costa, la Sierra (les Andes), les forêts équatoriales...


Otavalo

Première étape, Otavalo, à deux heures de route au nord de Quito. Ce haut lieu du tourisme équatorien est visité surtout pour son marché andin, l'un des plus célèbre en Amérique latine.

Les touristes s'y pressent tous les jours de la semaine – et surtout le samedi - autant de touristes que d'indiens, lesquels cheminent bien avant l'aube, depuis des montagnes plus ou moins lointaines, vers la fameuse "place des ponchos". Un conseil : levez-vous tôt, le marché aux bestiaux commence à cinq heures !

La forêt amazonienne occupe tout l'Est du pays. De Quito, une quarantaine de minutes de vol vous mène jusqu'à Coca (ou Puerto Francisco de Orellana), porte d'entrée de l'Amazonie (aussi appelée Oriente), là où se mêlent les fleuves Rio Coca et du Rio Napo.

Cette bourgade de 2 000 âmes sans charme est le point de départ de nombreuses en pirogue au coeur de la jungle. De beaux lodges le long du cours inférieur du Rio Napo invitent à s'immerger dans la forêt équatoriale. Plus à l'Est du Rio Napo s'étend le parc national Yasuni.

La descente des fleuves est une découverte permanente de sa flore et de sa faune. Singes, toucans, perroquets, oiseaux aux mille couleurs, piranhas et parfois même anacondas occupent les lieux, entre feuilles géantes, lianes et fleurs, arbres de plus de 80 mètres de haut. Des tribus indiennes vivent encore dans les profondeurs de la forêt, conservant leurs langues et leurs traditions.

A trois heures de route au nord-ouest de Quito se trouve un autre paradis naturel, les forêts d'altitude de Mindo. On y trouve un lodge fantastique, le Mashpi Lodge.

Un autre vol vous mène jusqu'à Cuenca, au sud de la Cordillère, au fond d'une vallée...à une altitude de 2 410m. Ville également classée au patrimoine mondial par l'Unesco, elle possède un charme indéfinissable.

Son centre historique témoigne fastueusement des temps coloniaux. On flâne avec plaisir dans les petites rues pavées, bordées de maisons blanches aux toits de tuiles romanes, agrémentées de jolis balcons fleuris.

Ingapirca

Le long des berges de la rivière, au détour d'un pont, des lavandières lavent le linge à la force des poignets. Mais ce qui rend Cuenca unique réside dans les trésors d'art colonial qu'elle cache au coeur de ses nombreuses églises et couvents des 17 et 18èmes siècles.

De nombreux villages indiens se visitent autour de Cuenca. A une trentaine de kilomètres à l'ouest de Cuenca s'étend le Parque Nacional Cajas, une zone naturelle insolite.

A 80 km au nord de Cuenca se trouve Ingapirca, plus grand site archéologique du pays, l'occasion d'y découvrir les incroyables assemblage de pierres des vestiges Incas (rien de comparable toutefois avec les sites péruviens). Un point d'équilibre entre les hauteurs enneigées et la plaine humide des tropiques.

© oopartir - 2014 - Texte : Vincent de Monicault ; photos Ministerio de Turismo del Ecuador



Patio de la Mansion Alcazar à Cuenca

Où dormir à Cuenca
A Cuenca, la Posada del Angel est une belle maison coloniale. Autres belles adresses, la Casa Ordonez, l'hôtel Inca Real et la Casa San Rafael. A signaler la magnifique Mansion Alcazar.


Que ramener d'Equateur ?

Un Panama évidemment. Ces fameux chapeaux sont de purs produits équatoriens. La plupart sont fabriqués près de Cuenca. On en trouve sur les principaux marchés à Quito. Un boutique spécialisée dans les panamas, Homero Ortega, sur la place San Francisco (www.homeroortega.com).

Comment se rendre en Equateur

LAN et sa partenaire Iberia desservent Quito et les Galapagos via Guayaquil (la capitale économique de l'Equateur), au départ de Madrid, avec préacheminement Iberia depuis Paris et les villes de province. KLM (groupe Air France-KLM) opère chaque jour une liaison tournante Amsterdam-Quito-Guayaquil-Amsterdam. On citera aussi Avianca avec des escales à Madrid et Bogota, American et United Airines avec des escales aux Etats-Unis (souvent Miami).


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