Reportage de voyage
La Turquie dévoile d'autres charmes en caïque
Avec le succès de la plaisance, ces voiliers en bois connaissent une nouvelle jeunesse.
Les rivages de la Turquie se découvrent autrement par la mer. On aborde dans une petite crique aux eaux transparentes et chaudes. L'occasion de profiter des longues plages de sable blond souvent désertes, et de partir à la rencontre des populations chaleureuses des villages alentours. L'opportunité aussi de visiter des ruines romaines parmi les plus belles du bassin méditerranéen, Ephèse, Phaselis ou Aspendos.
Louer un bateau permet en effet de découvrir les beautés des côtes égéennes et méditerranéennes dans des conditions optimales.
La croisière turquoise, d'Ayvalik à Silifke, est notamment devenue un classique. Avec le succès croissant du yachting, les caïques sont redevenus à la mode. Un caïque, c'est une goélette traditionnelle turque, un voilier en bois pourvu de voiles, ce qui ne l'empêche d'ailleurs pas de naviguer fréquemment au moteur.
Les agences locales les appellent des "gulet", un mot dérivé du français goélette. Un équipage professionnel - en général un skipper et un cuisinier - s'occupe de la navigation et de la nourriture. Les amoureux de la voile et de la cuisine peuvent toutefois mettre aussi la main à la pâte, s'ils le souhaitent. En général, un caïque se loue à la cabine. Le bateau comporte quatre ou cinq cabines doubles, lesquels sont toutes équipées d'une petite salle d'eau.
Une fois l'ancre jetée, plusieurs sports vous sont proposés, dont la planche à voile, le ski nautique, la plongée, le jet ski… En moyenne, il faut compter entre une centaine d'euros tout compris par personne et par jour, ce qui revient moins cher que pour la plupart des croisières sur un paquebot.
Il faut savoir que l'on peut aussi trouver encore moins cher auprès d'une agence directement sur place, et ce notamment hors-saison. Rappelons aussi que la meilleure période pour naviguer, c'est entre avril et novembre. Quant aux mois de juillet et août, ils sont les plus chauds de l'année et donc… davantage supportables sur un bateau.
© oopartir.com 2014 - Texte : Sabine Raynaud